少年とオーケストラ [Shōnen to orchestra]
Paroles: 宮脇 渉 [Miyawaki Wataru]
Musique: 酒井 洋明 [Sakai Hiroaki]
JAPONAIS
甘い吐色季節混じりの鼻歌並べて
朱に染まる 街のネオンを見ていた
夜の東京 哀愁に刈られてく此処街で
夢を抱いた 少年の盲信・執着
午前零時 深くコートに頬を埋めていた
空が叫ぶ 裁きのメスが身を削る
知覚変動微かに残る嘆きのバイオリン
夢を売った少年が此処で
存在し僕は此処で息をそっとしている
空っぽの月の下絶望と肩を並べてる
背後から君の感覚を
無尽蔵な血を流している
ワカラナイ 理解不能だよ 抱いて
繋いでた指先はやがて
枝となり哀を育んだ
綺麗だね 失望とエゴのハーモニー
ワカラナイ・・・
「ワカラナイ」僕の意識は遠ざかるばかりで
消えかけた君の曖昧さを喉に流し込み
RŌMAJI
Amai toiro kisetsu majiri no hanauta narabete
Ake ni somaru Machi no neon o miteita
Yoru no tōkyō Aishū ni karareteku kono machi de
Yume o daita Shōnen no mōshin・Shūjaku
Gozen reiji Fukaku kōto ni hoo o uzumeteita
Sora ga sakebu Sabaki no mesu ga mi o kezuru
Chikaku hendō kasuka ni nokoru nageki no baiorin
Yume o utta shōnen ga koko de
Sonzaishi boku wa koko de iki o sotto shiteiru
Karappo no tsuki no shita de zetsubō to kata o narabeteru
Haigo kara kimi no kankaku o
Mujinzō na chi o nagashiteiru
Wakaranai Rikai funō da yo Daite
Tsunaideta yubisaki wa yagate
Eda to nari ai o hagukunda
Kirei da ne Shitsubō to ego no hāmonī
Wakaranai・・・
「Wakaranai」 Boku no ishiki wa tōzakaru bakari de
Kiekaketa kimi no aimaisa o nodo ni nagashikomi
FRANCAIS
Je fredonne un air qui se mélange à cette saison colorée par une douce nausée
J'ai regardé les néons de la villes, peints en rouge
Tōkyō de nuit, dans cette ville déchirée par la tristesse
J'ai étreins un rêve, la crédulité - la ténacité du garçon
Minuit, j'ai enterré mes joues profondément sous mon manteau
Le ciel hurle, le scalpel du jugement découpe mon corps petit à petit
Les violons d'une lamentation subsistant faiblement dans ce changement de sensations
Le garçon qui a vendu ses rêves est ici
Je suis ici, vivant, respirant lentement
Sous la lune vide, mes épaules tremblent de désespoir
Je te sens dans mon dos
Mon sang coule, inépuisable
Je comprends pas, c'est incompréhensible, prends-moi dans tes bras
Nos doigts liés se sont enfin
Changés en branches, et ont élevé en hauteur la douleur
Elle est belle n'est-ce pas, l'harmonie du désespoir et de l'ego
Je comprends pas...
"Je comprends pas" Ma conscience est simplement partie très loin
Alors que tu étais sur le point de disparaître, le flou qui t'entourait s'est répandu en moi, coulant dans ma gorge